“L’attestation intermédiaire”, à quoi ressemblera t-elle ?

La DEGSCO a présenté aux organisations syndicales, le vendredi 28 Février 2020, trois projets de texte, dont la suppression du diplôme intermédiaire (DI) au profit d’une attestation intermédiaire.
Ces propositions d’arrêtés et de décrets (chef d’oeuvre en Bac Pro, définition d’épreuve d’enseignement général en Bac Pro et attestation intermédiaire) seront présentés au CSL (commission supérieur des lycées) le 11 mars puis au CSE (conseil supérieure de l’éducation) le 19 mai 2020.

Le maintien d’un DI garantit pour les élèves de 1ère bac professionnelle, de limiter leur sortie du système scolaire sans qualification et d’entrer dans le monde du travail avec un niveau 3 (BEP ou CAP) reconnu par les conventions collectives, lorsqu’ils ne vont pas jusqu’au bac ou qu’ils y échouent.

Dans ce projet de texte on peut y lire que “les candidats scolaires préparant le baccalauréat professionnel pourront désormais bénéficier, en fin de première, d’une attestation intermédiaire à ce baccalauréat qui sera délivrée par le recteur” et “la fin de l’obligation faite aux élèves préparant un baccalauréat professionnel de se présenter à un diplôme de niveau 3 en classe de première dès l’issue de la session 2020”. Cette attestation doit donc remplacer le DI pour la rentrée septembre 2021 en France et février 2022 en Nouvelle-Calédonie.

Ce diplôme de niveau 3 n’est plus reconnu par les professionnels et son inscription au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) prendra fin en 2023.

MENJ lors de la présentation du décret de suppression du diplôme intermédiaire.

En quoi consistera “l’attestation intermédiaire” ?

Cette attestation sera soumise à une moyenne calculée en fonctions des :

  • moyenne des notes des enseignements généraux et communs,
  • moyenne de la note d’enseignement professionnel et de la note global de la classe de première obtenue lors du chef-d’oeuvre.

Il y aura une prise en compte des appréciations des PFMP de seconde et de première.

Pour les élèves ayant eu entre 9 et 10 sur 20, une commission pédagogique sera réunie par le chef d’établissement pour proposer de “rattraper” les élèves sur la base de leur PFMP.

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