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le MEN lance deux initiatives pour valoriser les chefs-d’œuvre

Esquissée en juin dernier, la “bibliothèque de ressources et d’idées” (Brio) pour la réalisation des chefs-d’œuvre dans la voie professionnelle sera accessible à compter du 5 février 2021, indique le MEN 27 janvier 2021 lors d’un comité de suivi de la réforme. Ce dispositif, alimenté “par et pour les professeurs”, doit permettre de “diffuser les idées et ressources en la matière”. Le MEN annonce aussi le lancement à la rentrée prochaine de l’opération “les chefs-d’œuvre de la République” afin d’associer les lycées professionnels et institutions d’un même territoire.

Alors que les premiers chefs-d’œuvre, prévus par la réforme de la voie professionnelle, devraient être finalisés d’ici la fin de l’année scolaire, le ministère de l’Éducation nationale annonce, le 27 janvier 2021, deux nouveaux dispositifs pour accompagner leur réalisation. Au cours d’une réunion du comité chargé du suivi de la réforme, le Dgesco Édouard Geffray a présenté le lancement d’une “bibliothèque de ressources et d’idées”. Cette plateforme baptisée “Brio” sera accessible à compter du 5 février.

UNE BANQUE DE RESSOURCES PARTICIPATIVE

Cette initiative, dont les contours avaient été esquissés lors d’une précédente réunion du comité (lire sur AEF info), a vocation à alimenter les professeurs des LP en idées et ressources pour la réalisation des chefs-d’œuvre de leurs élèves.

La plateforme, qui expose d’ores et déjà 300 chefs-d’œuvre, pourra être enrichie par les professeurs, explique l’un des responsables du comité, interrogé par AEF info, soulignant l’important travail de préparation qu’elle a nécessité. “Elle doit leur permettre d’échanger entre eux et de trouver de bonnes idées”, poursuit-il, notamment dans le tertiaire.

LE CHEF-D’ŒUVRE, “TRAIT D’UNION” ENTRE LP ET INSTITUTIONS TERRITORIALES

Parallèlement, le MEN va lancer, à la rentrée prochaine, “les chefs-d’œuvre de la République”, une opération nationale ouverte à tous les lycées et leurs partenaires institutionnels. Il s’agit de concrétiser le “trait d’union” que doit former le chef-d’œuvre entre l’école et son territoire, précise le ministère.

Un triple objectif est mis en avant : “illustrer l’excellence de l’exigence professionnelle”, “valoriser une nouvelle génération de talents”, “permettre aux jeunes citoyens de contribuer à l’enrichissement du patrimoine de leurs institutions”.

Concrètement, les recteurs pourront solliciter et mettre en contact les institutions d’un territoire (mairie, théâtre, musée, administration, collectivité territoriale…) avec ses LP pour la commande d’un chef-d’œuvre lié à l’un des métiers d’art ou industriels ainsi qu’à “l’ensemble des métiers du tertiaire, des services et du secteur sanitaire et social”, développe le MEN.

En effet, “l’objectif est de montrer qu’il est possible de réaliser un chef-d’œuvre dans le tertiaire”, insiste le membre du comité interrogé, évoquant l’organisation d’évènements, la construction de sites internet, etc.. Mais également de “valoriser la voie professionnelle” auprès du plus grand nombre.

AVANT-POJET DE LOI DE PAYS SUR LA RUPTURE CONVENTIONNELLE DES FONCTIONNAIRES TERRITORIAUX (NC)

Le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a examiné un avant-projet de loi de pays et sa délibération d’application, mardi 19 Janvier 2021, visant à créer les conditions d’une rupture conventionnelle pour les fonctionnaires territoriaux de la Nouvelle-Calédonie. Pour rappel les conditions actuelles d’une rupture de contrat relève du licenciement pour insuffisance professionnelle des enseignants, la révocation (pour fautes professionnelles graves), la démission et le départ à la retraite.

Cette rupture conventionnelle permettrait aux fonctionnaires des facilités de reconversion professionnelle ou des départs anticipés à la retraite avant l’âge requis pour l’ouverture des droits à pension.

Sont exclus du dispositif :les contractuels, les fonctionnaires stagiaires, ceux ayant moins de 5 ans d’ancienneté et ceux ayant droit à une pension de retraite à taux plein sans abattement (40 annuités et 60 ans).

L’indemnité de départ, fond de négociation entre le fonctionnaire et l’employeur, est assujetti à l’ancienneté de l’agent dans la limite maximale de 2 ans de salaire :

  • pour les fonctionnaires entre 5 et 15 ans d’ancienneté : l’indemnité est comprise entre un quart de mois de salaire / année d’ancienneté et un mois de salaire / année d’ancienneté.
  • pour les fonctionnaires de plus de 15 ans d’ancienneté : l’indemnité est comprise entre la moitié de mois de salaire / année d’ancienneté et un mois de salaire / année d’ancienneté.

Attention : cette indemnité est soumise aux différentes cotisations salariales et à une contribution spéciale de solidarité à la CLR.
Elle est remboursable par l’agent, si celui-ci est de nouveau recruté dans la fonction publique dans les 6 ans qui ont suivi sa radiation.